Et si la Saint-Valentin devenait un jour férié pour mieux célébrer nos amours?

Parce que le vrai luxe pour fêter nos relations romantiques et intimes, ce ne sont ni les fleurs, ni les bijoux, ni le chocolat, mais le temps. Alors rêvons un peu, pourquoi ne pas en faire une vraie journée pour les amoureux, chômée et sans pression?

Intimité·s
4 min ⋅ 13/02/2025

«La Saint-Valentin est à la fois mercantile, de mauvais goût, attendue, pesante et conformiste. Elle est nulle. C'est la fête la plus pourrie de l'année, à l'exception peut-être de la Fête des secrétaires ou de celle des grands-mères», écrivait en février 2017 mon confrère Jean-Laurent Cassely sur Slate.fr, en qualifiant la fête des amoureux de «love parade mondiale des beaufs». Pourquoi cette haine et surtout pourquoi ce mépris de classe? En effet, c'est quelque chose que l'on retrouve assez bien dans les chiffres et dans les différentes enquêtes d'opinion sur le sujet, la détestation de la Saint-Valentin semble relever de la distinction sociale.

D'un côté, il y aurait celles et ceux qui sont trop bien, trop intelligents pour de telles bassesses, celles et ceux qui «savent» –et le revendiquent– que la Saint-Valentin est une fête commerciale, oppressive parce qu'hétéronormée, cucul et kitsch jusqu'à l'écœurement. De l'autre, il y aurait les imbéciles heureux, les ravis de la crèche, drogués et aveuglés par les relents de guimauve et les illusions de l'amour romantique. Entre les deux, il n'y aurait rien. Et pourtant, je crois qu'une troisième voie est possible.

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Par Slate France

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