L'avancée en âge inquiète parfois les quinquagénaires. Et si tout n'était qu'une question d'adaptation?
Sweat à capuche et baskets Veja: les quinquas de 2025 ne ressemblent plus vraiment à ceux des années 1990. Pour autant, leur corps change. Si vous avez la réf, c'est d'ailleurs que vous avez passé la quarantaine. Et si ces changements, progressifs et variables selon les personnes, peuvent susciter des questionnements, ils sont loin de marquer la fin de la sexualité. Ils nécessitent cependant quelques explications et changements de perspective.
Comme le rappelle le Dr Patrick Papazian, médecin sexologue, «il n'y a pas de changement physiologique brutal chez les hommes à la cinquantaine, contrairement aux femmes qui sont inexorablement confrontées à la ménopause». Le praticien parisien ajoute toutefois: «Le seul couperet qui tombe, c'est la surveillance de la prostate qui débute en général vers 50 ans et qui envoie aux hommes le message que leur corps, notamment dans ce qui touche à la sexualité, est faillible.»
D'ailleurs, les premiers résultats de l'enquête «Contexte des sexualités en France 2023», menée par l'ANRS-Maladies infectieuses émergentes et l'Inserm, publiée en novembre 2024, montrent que l'activité sexuelle et la satisfaction sexuelle des quinquagénaires demeure élevée: 82% des hommes de 50 à 59 ans ont eu des rapports sexuels au cours de l'année 2023 et 70,8% d'entre eux se disent satisfaits ou très satisfaits de leur vie sexuelle. Et ce n'est en fait qu'au tournant de la décennie 70-79 ans que les chiffres diminuent plus franchement.
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