Désir, envie, amour: qu'est-ce que l'asexualité?

Encore dévalorisée de nos jours, cette orientation sexuelle repose sur le fait de ne pas avoir (ou peu) d'attirance sexuelle pour autrui. Alors que plus d'une personne sur dix se dit asexuelle en France, il est important de sortir cette notion de l'ombre.

Intimité·s
6 min ⋅ 17/04/2025

Le 6 avril dernier, à l'occasion de la Journée internationale de l'asexualité, l'écrivaine britannique J.K. Rowling, que l'on sait prolixe en matière de provocation à l'égard des minorités de genre, publiait ceci sur le réseau social X (anciennement Twitter): «Bonne journée internationale de la fausse oppression à tous ceux qui veulent que de parfaits inconnus sachent qu'ils n'ont pas envie de coucher avec quelqu'un.»

Si l'on est assez peu surpris·e que l'autrice de la série littéraire Harry Potter s'en prenne aux personnes asexuelles, après s'être attaquée aux personnes trans, les quelque 123.000 likes et 23.000 retweets sous sa publication posent quand même question. Alors même que l'on a l'impression que l'asexualité est un peu mieux (re)connue qu'il y a quelques années, il semble qu'elle fasse toujours l'objet d'incompréhension, de déni, de rejet, de discrimination, voire de psychiatrisation.

L'occasion de faire le point sur cette orientation sexuelle qui concernerait environ 12% de la population française, d'après un sondage de l'Ifop publié en février 2024. Il faut bien noter que l'asexualité se distingue de l'abstinence et ne relève ni d'un trouble psy ni d'une maladie, raison pour laquelle vous ne lirez aucun·e médecin ou psychologue dans les lignes qui suivent.

...

Intimité·s

Intimité·s

Par Slate France

Les derniers articles publiés