Intimité·s

La newsletter sexo de Slate, par Laure Dasinieres

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Par Slate France
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«Le porno ne m'excite pas, c'est grave?»

Que pensent ou ressentent les personnes insensibles ou réfractaires à la pornographie? Certaines ont bien voulu s'exprimer sur un sujet qui est loin de faire l'unanimité.

Quel est votre rapport au porno? Pour certains, c'est une habitude sinon un rituel, voire, dans certains cas, une sorte d'addiction. Pour d'autres un plaisir (parfois coupable) occasionnel. Et puis, il y a celles et ceux qui n'en regardent jamais parce qu'ils et elles n'y trouvent aucun intérêt, n'en retirent aucune excitation.

Alors même que le porno est facilement accessible, très diversifié de manière à répondre aux fantasmes et autres kinks de la plupart, et qu'il est aisé de s'abonner à des plateformes payantes pour du contenu plus éthique et féministe, comment expliquer ce manque d'intérêt? Nous dit-il quelque chose de la sexualité de celles et ceux qui l'éprouvent? Ou sur le porno en lui-même? Assurément, sans pour autant qu'il n'y ait qu'un seul et unique profil type de personnes indifférentes.

Pour envisager le sujet, j'ai lancé un questionnaire en ligne afin que des personnes insensibles ou réfractaires au porno puissent témoigner librement et j'ai échangé avec le Dr Patrick Papazian, médecin sexologue.

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