«Un jour, en me masturbant, j'ai eu envie de tester de me mettre un doigt dans l'anus. Grosse révélation et kif absolu. J'ai voulu tester avec mon partenaire. Et tranquillement, on a décliné avec son doigt, des jouets, son pénis. C'est devenu notre truc», raconte Lydia, 41 ans.
Elle ajoute: «Le sexe anal n'était pas spécialement quelque chose de tabou pour moi. Simplement, personne ne m'avait dit que je pouvais en tirer du plaisir ni comment procéder, d'ailleurs. Je voyais ça comme une pratique à laquelle on consent mollement, mais qui n'est pas spécialement agréable voire qui peut faire mal.»
«C'est un peu devenu une nouvelle norme»
Par son témoignage, Lydia décrit assez bien le statut du sexe anal chez les femmes cisgenres hétéros. Ce n'est plus vraiment un tabou. En 2019, dans un sondage Ifop pour le magazine Elle, plus de la moitié des Françaises disaient avoir expérimenté au moins une fois une pénétration anale (avec le sexe ou avec le doigt). Mais ce n'est pas tout à fait quelque chose dont on parle librement.
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